Refuser ou accepter la chirurgie bariatrique
Je ne connais personne qui, dans la vie, ne cherche pas à être la meilleure version possible de lui-même dans toute son entièreté… physique et mentale…
Il y a quelques années, mon médecin m’a proposé la chirurgie bariatrique et pour être honnête, ce jour-là, si elle ne me le proposait pas, je la lui demandais. Parce que manger moins et bouger plus ne suffisait plus, force était de constater que cette solution faisait maintenant partie des options à envisager. Ma santé physique me préoccupait de plus en plus et c’était imminent que l’obésité allait m’apporter de gros problèmes de santé. Mon poids commençait à m’inquiéter et m’imposait, pour la première fois, des limites physiques auxquelles il était hors de question de me soumettre… Pour ma santé mentale… et oh oui, par orgueil aussi!
Ma décision face à la chirurgie bariatrique
Au moment où je prends cette décision, ma tête balance entre un sentiment d'échec et un grand soulagement et même le syndrome d’imposteur … La liste d’attente prévoyait environ 3 ans… C’était amplement pour réfléchir et mûrir ma décision pour que, au moment de l’appel, je sois assez éclairée pour refuser ou accepter la chirurgie. Une réflexion s’imposait aussi sur la façon dont ça allait changer ma vie dans les deux cas: en cas d’échec et en cas de réussite… Cette attente est essentielle, elle permet de peser le pour et le contre, les bénéfices, les risques et les sacrifices. C'est une décision qui allait influencer le reste de ma vie.
L'arrivée de bébé-estomac
C’est donc il y a 3 mois, le 8 mars dernier, que mon chirurgien de l’IUCPQ a fait un boulot extraordinaire en transformant mon estomac en un, communément appelé, bébé estomac…
Tout au long de la prochaine année, mon corps réagira à ce choc et trouvera lui-même son équilibre… ma job d’être humain, à moi, c’est de l’accompagner, dans le respect, pour qu’on puisse ensemble cheminer vers cet équilibre.
Ma vie, maintenant, sera parsemée de compromis et de limites que j’ai volontairement acceptés. Je les accueille avec bienveillance, en m'inclinant devant la chance que j’ai, que je me donne, parce que pour une des rares fois dans ma vie, je me suis choisi en premier.
Ma vie, maintenant, sera aussi parsemée de nouvelles limites… plus hautes et plus grandes qu'elles ne l’ont jamais été, parce que mon corps me donnera des possibilités qu’il ne m’aura jamais donné avant, qu’il a d'ailleurs déjà commencé à faire, après 12 semaines.
Être bien entouré
J’ai l’immense chance d’être entourée de personnes aimantes qui ont respecté mon choix et qui m’accompagnent depuis le début dans ma
démarche… Chacun peut, ne pas avoir le même niveau de confort face à ce type d’intervention, et c’est tout à fait correct, l’important c’est… soit de poser des questions pour mieux comprendre et en discuter, ou simplement respecter. Ce n’est pas une solution miracle, ni de facilité, c’est un outil précieux, un reset, un coup de pouce non négligeable qui devra être utilisé à sa juste valeur et à la hauteur de la volonté avec laquelle j’aspire à ses résultats…
démarche… Chacun peut, ne pas avoir le même niveau de confort face à ce type d’intervention, et c’est tout à fait correct, l’important c’est… soit de poser des questions pour mieux comprendre et en discuter, ou simplement respecter. Ce n’est pas une solution miracle, ni de facilité, c’est un outil précieux, un reset, un coup de pouce non négligeable qui devra être utilisé à sa juste valeur et à la hauteur de la volonté avec laquelle j’aspire à ses résultats…Oh il y en aura des avant/après
… mais le passé m’importe peu, mis à part qu’il aura été l’élément déclencheur sur l’importance de prendre ma santé au sérieux.
… mais le passé m’importe peu, mis à part qu’il aura été l’élément déclencheur sur l’importance de prendre ma santé au sérieux.À moi de moi, avec amour, pour mes 50!
Marie-France Dugal