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Texte par Josyanne Lapointe, kinésiologue en chirurgie bariatrique
S’entraîner dans le but de gérer son poids : est-ce une bonne idée ?
Spoiler alert : NON.
À ce jour, la majorité des études en lien avec la chirurgie bariatrique se concentrent encore sur la composition corporelle, notamment à cause de l’importance accordée à l’IMC dans le système de santé.
Même si je vous répète souvent que le poids ne devrait pas être une finalité quand on décide de bouger, je sais que, pour beaucoup d’entre vous, la silhouette et la composition corporelle restent des préoccupations centrales.
Alors, pour mes petits coquins qui n’ont pas encore complètement lâché prise là-dessus 😉, voici une étude récente qui illustre bien l’effet de différentes interventions :
La 1re image montre les résultats obtenus avec l’activité physique seule.
La 2e image montre ce qui se passe quand on combine activité physique et apport protéique.
Voici ce qu’il faut retenir en regardant les images : s’entraîner, même sans rien changer d’autre, permet déjà de réduire significativement le gras viscéral, c’est-à-dire celui qui entoure tes organes vitaux — un type de graisse particulièrement néfaste pour la santé.
Mais ce n’est pas tout : si tu ajoutes un bon apport en protéines à ton entraînement en résistance, les effets sont encore plus marqués. Non seulement la perte de gras viscéral augmente, mais tu perds aussi plus de poids au total, et plus de graisse corporelle en général.
Donc, si tu combines musculation et protéines (comme le recommande souvent Evelyne dans ses vidéos), tu verras une différence plus nette. Moins de gras autour des organes, moins de graisse sous la peau : double victoire !
Résumé pour mes coquins mentionnés plus haut :
Quand on s’entraîne en mangeant une quantité de protéines appropriée, on perd du gras — dont du gras VISCÉRAL !
Aparté :
« Les nutritionnistes-diététistes ayant une expertise en chirurgie bariatrique connaissent l’importance des protéines depuis longtemps. Le calcul de tes besoins devrait être fait d'emblée suite à ta chirurgie. Si tu n'as pas reçu ton chiffre personnalisé, Parlons Bariatrique a créé un outil d'évaluation en ligne pour t’aider à savoir combien de protéines tu devrais consommer chaque jour, selon ton propre profil. Pas besoin de deviner, pas besoin de te casser la tête : tu peux y accéder facilement et avoir ta cible protéique personnalisée !
👉 Tu veux le lien ? Je te le glisse ici. »
On sait qu’un des principaux avantages de l’entraînement en résistance après une chirurgie est de perdre du gras viscéral !
Le gras viscéral, c’est la graisse qui s’accumule autour de tes organes internes : cœur, foie, intestins… Ce n’est pas celle qu’on pince sur le ventre, mais celle qui se cache à l’intérieur. Et contrairement à la graisse sous la peau, le gras viscéral est plus actif — et plus dangereux. Il libère des substances inflammatoires et perturbe ton équilibre hormonal. Résultat ? Il augmente tes risques de :
💔 maladies cardiovasculaires
🩸 hypertension artérielle
🍩 résistance à l’insuline et diabète de type 2
⚠️ inflammation chronique
En perdant du gras viscéral, tu allèges littéralement la charge sur ton cœur. Tes artères fonctionnent mieux, ta pression artérielle diminue, ton taux de cholestérol s’améliore… et ton risque d’accident cardiovasculaire chute en flèche. 🎯
Comme je l’ai mentionné dans la première partie de ce blogue, la littérature scientifique entourant la chirurgie bariatrique s’est toujours articulée autour de l’IMC. Ça peut facilement laisser croire qu’on doit perdre du poids pour aller mieux.
Dans mon domaine, les recherches portent encore majoritairement sur les effets de l’activité physique — type, fréquence, intensité — sur la perte de poids.
Mais je me permets de te dire ceci : depuis que j’ai lancé ma pratique, je n’aborde JAMAIS le sujet du poids avec mes clients. Ce n’est tout simplement pas le cœur du travail.
D’ailleurs, lors d’un événement international récent sur l’activité physique et la chirurgie bariatrique, il y avait un consensus clair : les futures études doivent nous aider à sortir de l’idée que bouger = perdre du poids.
Ce changement de perspective est essentiel, notamment parce que cette façon de penser ne fonctionne pas à long terme — ni pour la motivation, ni pour le cerveau.
Tu te demandes si la chirurgie est un bon outil pour toi ?
Chaque personne a ses raisons de considérer la chirurgie bariatrique. Parfois, c’est une suggestion du médecin. D’autres fois, c’est le fruit d’une longue réflexion personnelle. Quelles que soient tes raisons, sache une chose : la chirurgie, à elle seule, ne te rendra pas plus actif.
📊 Statistiquement, elle n’augmente pas les niveaux d’activité physique, même si on entend souvent :
« Depuis la chirurgie, je bouge enfin ! »
Mais ce n’est pas la chirurgie qui est responsable de ce changement. Alors… c’est quoi ?
Ah… s’il existait une recette miracle, je serais riche depuis longtemps ! 😅
Le changement, c’est complexe. Il demande du temps, de la patience… et souvent, plusieurs essais-erreurs.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il s’apprend. Et des spécialistes du changement de comportement peuvent t’accompagner pour trouver une approche qui fonctionne pour toi.
Il est temps de faire de l’entraînement musculaire une priorité dans ta routine, que ce soit en salle… ou hors salle !
Les exercices de type hypertrophie sont particulièrement bénéfiques dans ton cas. Et bonne nouvelle : il existe plusieurs façons d’y parvenir, même sans équipements compliqués.
J’en ai parlé brièvement dans la première partie, mais si tu veux aller plus loin, fais tes recherches… ou encore, écris-moi via mon site web. Je me ferai un plaisir de t’accompagner !
Tu fais du yo-yo avec l’activité physique ?
Tu bouges… puis t’arrêtes… tu reprends… puis tu perds le fil ?
Tu n’es pas seul·e. Et ce n’est pas un échec.
Toutes les tentatives que tu as faites sont des preuves de persévérance, pas des échecs.
Mon meilleur conseil : continue d’explorer. Parle de tes blocages. Entoure-toi. Et si tu te sens perdu·e, consulte un professionnel. Les kinésiologues sont là pour ça : pour t’aider à trouver comment bouger, à ton rythme, selon ta réalité.
Informe-toi si tu peux y avoir accès auprès d’un membre de ton équipe de chirurgie bariatrique.
De mon côté, je travaille en ligne, et je serais ravie de t’aider.
Si tu cherches une approche hors du cadre traditionnel, viens me découvrir à travers mes ateliers Parlons Bariatrique. Tu y trouveras des infos que je considère comme la base du changement durable.
Il est normal de douter. De se remettre en question.
Si tu es actif en ce moment, et que tu as du plaisir à l’être : c’est gagnant !
Il ne te manque plus qu’à te demander si tu es capable d’intégrer quelques activités plus musculaires que tu aimes — si ce n’est pas déjà fait.
Si tu es actif, mais que tu vois ça comme une corvée… là, ça devient plus risqué à long terme.
Ta mission : trouver ce qui te procure du plaisir quand tu bouges.
Le changement est grandement facilité par le sentiment de plaisir.
Rare sont les fois où on veut continuer toute sa vie à faire quelque chose de « plate » !
Peu importe où tu en es dans ton parcours, tu n’as pas à faire ça seul·e.
Et si ton objectif principal est la perte de poids, sache que, sur le long terme, ton cerveau risque de se lasser et ta motivation de s’essouffler.
Alors, recentre-toi sur ce que tu aimes vraiment. C’est là que l’envie de bouger peut durer.
💜 Écris-moi. Participe à un atelier.
Apprends à bouger selon toi, pour toi, à ton rythme.
Parce qu’au fond le vrai but, ce n’est pas juste de changer son corps… C’est de mordre à pleines dents dans la vie. 💜
Josyanne Lapointe
Kinésiologue spécialisée en changement de comportements, fièrement collaboratrice avec Parlons Bariatrique
Lapointekinesis.com