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Tu sais... cette maudite phrase, qui se veut parfois bienveillante, prononcée avec un ton légèrement alarmiste et qu’on risque d’entendre à tour de bras pendant les Fêtes ?
Iiiiiiiiii, es-tu certain(e) que tu as le droit de manger ça avec
ta chirurgie bariatrique?
Que ce soit pour confronter vos choix alimentaires ou encore pour remettre en question les quantités que vous mangez, ces commentaires culpabilisants n’ont pas leur place sous le sapin cette année !
À l’aube de cette période de l’année souvent anxiogène, où les « polices de la bouffe » sillonnent les tables à desserts de ce monde, je t’ai préparé une multitude de réponses pour t'outiller et pouvoir te faire profiter des festivités l’esprit en paix. J’ai aussi pris le soin d’inclure nos plus belles pépites de réponses transmises par nos contributeurs Facebook et par l’équipe de Parlons Bariatrique. En espérant que tu puisses trouver LA phrase qui colle à ta personnalité.
D’emblée, on peut penser à éviter la question. Cependant, si l’évitement peut contribuer à réduire temporairement l’angoisse provoquée par le fait de devoir confronter un interlocuteur insistant, il arrive rarement que ça puisse être une solution à long terme…
Suggestion de l’équipe:
(insérer un bruit de criquet ici 😅)
Dans ce scénario, on choisit simplement de changer le sujet ou encore, d'offrir une réponse courte pour mieux changer de sujet. N’étant pas une excellente « small-talkeuse », j’ai peu de conseils à vous offrir pour changer rapidement de sujet; mais souvent, parler de la météo ou des dernières nouvelles peut s’avérer une option pas si pire !
Suggestion de l’équipe:
Un autre scénario peut être carrément de demander à la personne de « se mêler de ses oignons » (agrémenté ou non de ce qui nous pèse le plus dans ce genre de commentaire) ! Encore une fois, cela fait en sorte qu’on ne va pas au bout des choses et la personne peut ne pas comprendre ce qu’elle a fait/dit de mal, mais si ça nous permet de nous libérer la tête le temps d’une soirée, pourquoi pas ? On peut aussi couper ça court en disant simplement à la personne qu’on peut manger tout ce que l’on veut; au risque de laisser votre interlocuteur un peu pantois.
Suggestion de nos contributeurs :
L’humour peut faire passer bien des affaires, même un commentaire déplacé ! Anne-Claude, intervenante psychosociale chez Parlons Bariatrique, nous suggère d’ailleurs une délicieuse réponse qui va comme suit:« On ne peut jamais être certain de rien dans la vie ! ». Une autre belle option est de prendre votre interlocuteur au pied de la lettre et de lui demander « Oh ! est-ce qu’il y a quelque chose de dangereux ou d’empoisonné sur la table ? »
Autre suggestion d’une contributrice :
Un élan du cœur que j’apprécie particulièrement dans ce genre de situation consiste à répondre à votre interlocuteur par une question miroir allant comme suit: «pis toi, es-tu certain(e) que t’as le droit de manger ça? ». Cela dit, la saveur passive agressive de ce retour du balancier réussit rarement à améliorer les choses avec votre police de la bouffe. Ce genre de réponse se fait toujours au risque de réveiller une certaine animosité, voire de causer un malaise avec la personne. Formule à éviter si vous êtes coincés avec votre police de la bouffe pour les 3 prochains jours au chalet !
Suggestions de nos contributeurs:
Dans le même ordre d’idée de répondre à une question par une question, il peut être intéressant de chercher à clarifier les intentions de votre interlocuteur? S’inquiète-t-il(elle) de votre santé, de votre apparence ou encore, cherche-t-il(elle) à se comparer ? Cela peut donner naissance à des conversations plutôt intéressantes et vous donner le ton sur ce qui motive ce genre de commentaire. Il peut alors devenir très à propos (mais aussi un peu paradoxal), de rassurer ces personnes sur le fait que vous allez bien et que vous n’avez pas besoin de cette aide non sollicitée.
Suggestion de l’équipe :
Là on jase, mais ce type de réponse demande un cran de motivation supplémentaire. Une réponse du type: « Je ne suis pas au régime, je peux manger tout ce qui me fait plaisir. Je compte bien profiter de la nourriture du temps des fêtes » peut vraiment faire l’affaire. Si l'ouverture et la créativité sont au rendez-vous, et que la personne se montre réceptive, on peut lui servir une réponse plus poussée, par exemple qu’« [on] a enfin réussi à se défaire du cycle restriction-compulsions avec un bon accompagnement et que ce genre de commentaire peut fragiliser des semaines, voire des années de travail sur soi ». On peut également discuter de l’importance du plaisir de manger.
Autres suggestions des contributeurs:
Pour conclure, j’aimerais partager une réponse qui nous a été proposée par une contributrice. Je l’ai particulièrement appréciée pour sa concision, sa clarté et sa bienveillance, la voici:
« Comme je t'aime beaucoup je vais te suggérer de ne jamais commenter ce qu'une personne mange ou ne mange pas tout court, chirurgie ou pas. »
Voilà. J’espère avoir su te donner quelques munitions pour traverser le temps des fêtes plus sereinement. Si tu constates que le temps des fêtes reste une période difficile à traverser, que ta relation avec la nourriture demeure un sujet sensible et que tu n’as pas su trouver chaussure à ton pied avec ce blogue, je t’invite à prendre rendez-vous avec un membre de notre équipe.
On est là pour t’aider !
En te souhaitant d’excellentes festivités, en bonne compagnie 😉.
Sara-Julie, nutritionniste en chirurgie bariatrique
*Je souhaite remercier chacun des contributeurs ayant participé de près ou de loin à l’élaboration de cet article.